Comment choisir les bons corps gras : éléments indispensables à notre santé ?

On entend toujours parler des graisses saturées et des graisses insaturées.

On nous dit que les graisses saturées sont dangereuses pour la santé, qu’elles sont nuisibles pour nos artères et bien d’autres choses encore. On nous dit également qu’il faut consommer des omégas que l’on trouve dans les huiles végétales et aussi dans le poisson.

C’est tout à fait vrai. Le message est clair, nous avons besoin d’oméga et de bonnes graisses. Mais qu’est ce que cela veut dire graisse saturée et insaturée et pourquoi est- ce bon ou mauvais pour la santé ?

En réalité, ce qui fait la différence, c’est la cuisson. Tout aliment chauffé à plus de 100° subit une transformation moléculaire.

Le parcours des matières grasses .

Vous mangez des omégas, c’est à dire des graisses végétales sur votre salade, comme de l’huile d’olive, ou encore des graisses animales comme celle des sardines.

Voilà ce qui se passe à l’intérieur :

vous êtes en train de mastiquer les graisses qui n’ont pas été chauffées et qui sont donc insaturées.

Elles vont descendre le long de l’œsophage grâce à la mastication, le corps ayant suffisamment de données pour commencer à transformer les aliments, c’est la vésicule biliaire qui est tout d’abord chargée de dissoudre et scinder les graisses.

La vésicule travaille en binôme avec le pancréas pendant la première digestion.

Elle est comme une poire avec un bec qui va déverser de la bile sur tous les aliments, mais cibler précisément les graisses, ce qui va avoir pour effet de les dissoudre et de les séparer en des centaines de millions de petites billes de la taille d’une de nos cellules.

Les graisses insaturées parcourent alors leur chemin, elles passent dans l’estomac, l’intestin, jusqu’à finir dans le colon .

Après quoi ces minuscules petites molécules vont pouvoir passer à travers le colon (c’est la seule substance organique consommable qui a ce pouvoir).

Elles sont ensuite aspirées par le foie et restituées dans le système veineux.

Lorsqu'une molécule de graisse insaturée non chauffée croise sur son chemin une cellule, elle va se déposer dessus, et il va se produire quelque chose de surprenant : la cellule sera lubrifiée.

La molécule de graisse formant une membrane autour de la cellule, agira ainsi comme un bouclier naturel de protection.

De ce fait, les virus que l’on pourrait se représenter comme une cellule avec des pics et des lames qui normalement déchireraient tout sur leur passage ne pourront pas s’en prendre à la cellule lubrifiée, mais glisseront dessus.

En résumé, les graisses insaturées font partie de la composition de notre système physiologique.

Grâce à elles, nous sommes protégés des diverses attaques internes dont nous ne soupçonnons même pas l’existence.

Le parcours des graisses saturées .

Alors que se passe t il lorsque nous consommons des graisses saturées? Exactement la même chose, mais le résultat n’est pas le même !

Ces graisses saturées vont parcourir le même chemin avec une petite différence.

L’huile, après avoir été raffinée (chauffée), s’est transformée.

Nous pouvons imaginer une petite boule de graisse figée, de la taille d’une cellule, avec des tentacules qui seraient extrêmement collants.

Elle se retrouverait dans notre sang et se promènerait dans nos veines en se collant un peu partout dans nos artères.

D’où le cholestérol et les problèmes de circulation sanguine : les petites molécules ne remplissent pas leurs fonctions protectrices.

C’est un peu comme un liquide sucré et collant qui viendrait se déposer partout.

Il est extrêmement difficile de les éliminer une fois qu’elles se sont installées dans nos viscères et tout autour de notre cœur.

En résumé…

Il est donc essentiel pour la santé de consommer quotidiennement des acides gras insaturés que nous trouvons dans les huiles vierges de première pression à froid.

En assaisonnement :

Une bonne huile d’olive (Oméga 9) , bien sûr, mais aussi l’huile biologique de tournesol, riche en oméga 6, complétée par des huiles de noix , de lin ou de colza pour leur richesse en oméga 3.

Ces huiles de premiere pression à froid non raffinées sont des huiles vivantes et fragiles.

Il est nécessaire de les conserver au frais et à l’abri de la lumière (dans une bouteille en verre teintée), et de les consommer rapidement après ouverture.

On pourra, en fonction des besoins, complémenter avec des huiles d’onagre , de bourrache, des petits poissons gras, et des graines de lin et de chia.

Un bon équilibre en acides gras insaturés permet une bonne construction de notre balance nerveuse et hormonale, et aussi de notre immunité, ce qui est important en cas d’allergies, par exemple.

Cet équilibre en bonnes matières grasses est également garant de la qualité de notre peau et de nos muqueuses.

Pour la cuisson:

Il est utile de savoir que certaines huiles sont stables à la cuisson et permettent tout de même de préparer de bons petits plats.

Ces huiles sont : l’huile d’olive, qui est la seule huile qui sature à 180°, l’huile de coco, qui ne sature jamais, et la graisse de canard, que l’on peut conserver occasionnellement pour les cuissons.

Evitez les « mauvaises graisses » :

Les viandes grasses, la charcuterie, les fromages, le beurre, les margarines, l’huile de palme chauffée.

A savoir :

Une consommation suffisante en acides gras polyinsaturés et en céréales complètes permet également de limiter les dépendances au sucre, au café et au tabac.

Prenez soin de vous.

Julie

Source:

Extrait de ma formation en cure détox et nutrition .

R.Verissimo.